Mis à jour le 22/03/2024
La qualité des soins auditifs se mesure largement par l’aptitude des audioprothésistes à écouter les patients et à mesurer les spécificités de leur audition. Afin de ce faire, il est nécessaire d’être conscient des différents paramètres en jeu, et des effets de chaque technique sur l’expérience subjective des patients. Pour cette raison, et à cause des progrès réguliers dans le domaine de l’audition, les travaux en laboratoire sont nécessaires afin d’actualiser et de développer les connaissances.
C’est la clef de voute d’un appareillage réussi. L’étude en question ici se concentre sur deux paramètres qui intéressent tout particulièrement les patients souffrant de presbyacousie : l’intelligibilité, c’est-à-dire la faculté à comprendre en milieu bruyant, et la localisation spatiale, c’est-à-dire la capacité à définir la provenance des sons. Ces paramètres participent à la reconstruction d’une audition plus naturelle.
Cette étude en laboratoire, menée par Mlle Tiffany Resce, audioprothésiste d’état, s’est faite sous la forme d’un test dans le bruit. Plus précisément, il s’agissait de mesurer la performance dans le bruit de deux paramètres différents de la technologie Siemens : le « mode microphonique omnidirectionnel standard » et le « mode microphonique Spatial SpeechFocus ».
Enfin, il fallait comparer la performance de ces deux modes, le mode Spatial SpeechFocus étant un algorithme de directivité microphonique adaptatif recommandé dans le cadre des promenades en plein air. La problématique se présente donc comme suit : les performances d’un appareil auditif utilisant Spatial SpeechFocus sont-elles supérieures à celles d’un appareil utilisant un algorithme omnidirectionnel, pour la compréhension dans le bruit et la localisation spatiale des sons dans le cas du patient presbyacousique ?
Nos résultats ont abouti à des conclusions en faveur du mode microphonique omnidirectionnel. Ce dernier a démontré sa supériorité tant au niveau de l’intelligibilité pour tous les angles qu’au niveau de la localisation spatiale arrière des sons. Par ailleurs, une limite non-négligeable du Spatial SpeechFocus a été soulevée : la localisation spatiale arrière n’est pas optimale et présente un temps de latence de 10 secondes, manifestement trop long pour une discussion de la vie quotidienne.
Cette étude, réalisée dans les laboratoires VivaSon, sera donc particulièrement utile afin de proposer une solution d’appareillage optimale dans un cas de presbyacousie. Elle permettra aux audioprothésistes VivaSon d’apporter un élément d’expertise supplémentaire à leurs patients et de persévérer dans cet effort quotidien d’amélioration du confort et de la qualité des appareillages.
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